La R&D pour mettre au point du Z-lig tel a été initiée en 2010.
Nous avons mené plusieurs batterie de tests mécaniques pour déterminer quelles fibres seraient les plus adaptée à l’animal, à savoir : des fibres plus petites que celles existantes chez l’homme du fait de la taille des tunnels osseux réalisables chez l’animal, et des fibres plus résistantes, notamment du fait que l’énergie cinétique dégagée par un chien de 25 kg qui court à 50 km/h est bien supérieure à celle d’un humain de 70 kg qui court à 30 km/h.
Il a fallu également étudier l’architecture du ligament synthétique pour optimiser sa taille et déterminer quelle configuration serait la plus adaptée aux contraintes biomécaniques chez l’animal.
Nous avons mené des tests sur plusieurs millions de cycles en reproduisant les mouvements et forces présentes dans l’articulation, c’est-à-dire combinant des mouvements de flexion, tension et torsion, sur les différentes architectures en fonction des fibres retenues.
Le résultat est très clair : le ligament à fibres libres est de loin le plus adapté à l’animal.
En effet, toutes les structures tissées, tressées ou tricottées ne résistent pas à plus de 8 millions de cycles lors de cette combinaison de mouvements dans le grasset.
De plus, ces architectures entrainent une usure prématurée avant rupture et donc des dépôts de particules dans l’articulation, ce qui est à bannir.
Le ligament à fibres libres quant à lui, composé uniquement de fibres longitudinales dans la zone active, présentait une résistance résiduelle de 90% de sa résistance initiale, sans déformation substantielle, et sans dépôt de particules du fait que les fibres libres n’ont aucune tendance à se cisailler les unes les autres.
C’est donc cette architecture qui a été retenue, et le Z-lig est aujourd’hui le ligament synthétique le plus avancé technologiquement et le plus adapté aux reconstructions ligamentaires.
Plus de 4 000 chirurgies ont été réalisées depuis la commercialisation du Z-lig en 2018, et les statistiques des résultats ne font qu’encourager à continuer le développement de son utilisation puisqu’elle est la plus efficace pour restaurer la stabilité du grasset en limitant les gestes invasifs, et garantir de bons résultats à long terme.